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« NBA 2K16 », la simulation de basket-ball qui enchaîne les paniers à trois points

Après le succès de « NBA 2K15 », le cru annuel de 2K Games réussit à nouveau à proposer une excellente simulation.

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Publié le 07 octobre 2015 à 17h50, modifié le 10 octobre 2015 à 20h34

Temps de Lecture 8 min.

10/10 aux lancers francs ? 100 % de réussite aux trois points ? Difficile de résumer sans emphase le sans-faute de la simulation de basket de référence. Après l’excellent NBA 2K15 sorti l’an dernier, l’éditeur américain 2K Sports et le développeur historique de la série, Visual Concepts, sont à nouveau parvenus cette année à élever encore un peu plus leur niveau de jeu.

Servi par un réalisme à toute épreuve, NBA 2K16 s’adresse évidemment en priorité aux fans de basket, mais tout amateur de jeu de sport désireux de s’aventurer sur les parquets y trouvera son compte. Commandes intuitives, niveaux de difficulté bien échelonnés, nombreuses équipes et différents modes de jeu, tout est fait pour proposer une expérience variée et garantir, sans redondances, des heures de jeu en solo ou à deux. Parce que placer un gros dunk sur la tête de son meilleur ami, ça n’a pas de prix.

Sorti le 29 septembre (PlayStation 3 et 4, Xbox 360 et One, PC), NBA 2K16 séduit dès les premiers instants. Le temps d’installer le jeu sur, Hold The City Down, morceau inédit de DJ Premier, habille de sa classe à l’ancienne le remake des finales 2015 entre Cleveland et les Golden State Warriors. La magie opère déjà, et le reste de la bande-son – cinquante titres et de quoi voyager agréablement dans les menus ou mettre l’ambiance dans les salles lors des matchs – sont à l’avenant.

Spike Lee aux manettes

Autre signe que 2K Sports continue d’innover et de proposer une expérience des plus immersives, le mode « Mon joueur » a été confié au réalisateur Spike Lee, grand fan des New York Knicks, peu gâté ces derniers temps niveau basket et qui a sans doute trouvé dans cette aventure vidéoludique une occasion de vibrer de nouveau. Au programme, un mode de jeu entièrement scénarisé autour de l’évolution de votre personnage, future star du basket.

Contrairement aux années précédentes, on ne débute pas en NBA mais au lycée, avec trois courts matchs à disputer pour attirer l’attention des recruteurs. Suit donc un petit parcours universitaire puis, enfin, le haut niveau, avec la draft NBA. Avec Spike Lee aux manettes, 2K Sports s’est donné les moyens d’offrir un nouveau souffle à un mode de jeu déjà extrêmement plaisant et addictif. Détail sympathique qui plaira aux plus fainéants : la possibilité de se lancer dans l’histoire avec son joueur créé dans NBA 2K15.

Si le fond a été soigné, la forme n’a pas été oubliée. Alors que NBA 2K15 pouvait déjà s’enorgueillir d’être le meilleur jeu de sport jamais créé sur consoles nouvelle génération, notamment si vous êtes attaché au réalisme et au rendu « match à la télé », voilà que son successeur lui vole la vedette avec l’élégance d’un Ray Allen et l’arrogance d’un Gary Payton. En associant trois boutons à un style de passe (normale, lobée, avec rebond), 2K Sports a ouvert la voie à une fluidité sans précédent, rendant le jeu encore plus réaliste qu’il ne l’était déjà et décuplant le plaisir manette en main. Une fois maîtrisé, cet aspect du jeu vous garantira une immersion à nulle autre pareille sur les parquets virtuels. Et la simplification de la réalisation des passes spectaculaires fera de vous un Magic Johnson en puissance, un Jason Williams de canapé, ou un Pete Maravich en pantoufles (au choix).

Gros intérêt de NBA 2K16 : le jeu est très, très fluide.

Autres changements notables, la gestion des collisions sur le terrain ainsi que la réalisation des contres et des gestes techniques. Là encore, les avancées proposées par NBA 2K16 sont énormes, l’impression que les joueurs existent physiquement sur le terrain n’a jamais été aussi grande et la lutte pour se démarquer ou prendre position sous le cercle est d’un réalisme épatant – le jeu rend enfin justice aux pivots dominants ! Bien maîtrisés, ces derniers sont des forces de dissuasion perpétuelles, des murailles infranchissables capables d’enchaîner les bâches violentes ou du bout des doigts. Ne boudons pas notre plaisir, manier Wilt Chamberlain, Bill Russell ou Yao Ming est un pur régal. Et que dire des chase-down blocks enfin réalisables régulièrement, sinon que les adeptes de LeBron James ou de Nicolas Batum vont se régaler en fracassant les planches à coups de crêpes monumentales.

Vince, T-Mac et les autres

L’intelligence artificielle du jeu a également progressé – l’ordinateur s’adapte constamment à vos systèmes de jeu. Il n’est ainsi pas rare de voir le meilleur défenseur de l’équipe adverse venir marquer individuellement votre meilleur joueur, ou la console décider de remplacer un joueur en difficulté face à l’un des vôtres pour redistribuer les cartes. On a ainsi vu Dikembe Mutombo, handicapé par cinq fautes, lâcher le marquage d’un Hakeem Olajuwon en feu pour éviter l’exclusion. Malin.

NBA 2K16

En ce qui concerne les légendes de la NBA justement, douze nouvelles équipes viennent s’ajouter aux trente-quatre déjà présentes. Parmi elles, les Raptors de Vince Carter et Tracy McGrady, les Trail Blazers d’Arvydas Sabonis et Scottie Pippen, les Rockets de Yao Ming ou encore les Suns de Steve Nash et Amar’e Stoudamire. Ajoutez à cela le retour de Kareem Abdul-Jabbar, absent des trois dernières éditions pour des raisons de droits, et voilà de quoi garantir des heures et des heures de crossovers chaloupés, de posters dunks en haute altitude et de buzzer beater inespérés. Pas en reste, les amateurs d’Euroligue pourront toujours rejouer les joutes européennes avec vingt-cinq équipes parmi lesquelles le Real Madrid, l’Olympiakos ou le CSKA Moscou. Côté français, Limoges et Strasbourg sont de la partie.

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Enfin, il est impossible de jouer à NBA 2K16 sans avoir l’impression de regarder sa télévision. Déjà poussée très loin l’année dernière, la réalisation a été peaufinée, de nouvelles séquences ont été ajoutées pendant les matchs (interviews de joueurs notamment) et Kenny « The Jet » Smith a rejoint le Shaq et Ernie Johnson pour les plateaux d’avant-match, de mi-temps et d’après-match. Si quelques petits bugs énervants viennent ternir ce fantastique tableau (perte de musique dans les menus, joueurs qui passent parfois au travers de la base du panier), NBA 2K16 évolue à un tel niveau d’excellence qu’il en est désarmant.

En bref

On a aimé

  • Le rythme, toujours plus fluide
  • Les graphismes, la bande-son et les animations, toujours réussies
  • Les améliorations des modes Mon Joueur et Mon GM
  • Le retour de Kareem Abdul-Jabbar, les nouvelles équipes de légendes

On a moins aimé

  • Les quelques bugs qui font tâche
  • L’absence (toujours) des équipes nationales

C’est plutôt pour vous si…

  • Vous vous passez en boucle les plus beaux dunks de Vince Carter
  • Vous êtes fan du CSP Limoges
  • Vous collectionnez les Air Jordan
  • Vous ne manquez pas un épisode de « Shaqtin’a Fool »

Ce n’est plutôt pas pour vous si…

  • Pour vous un panier sert à faire les courses

La note de Pixels

MVP du All-Star Game

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